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Notre Monde Notre Monde (2013, 119') un film de Thomas Lacoste
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© Passant n°48 [avril 2004 - juin 2004]
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La guerre des Eaux de Johannesburg Soweto contre Suez


Johannesburg est un laboratoire où la société parisienne Suez mène une courageuse expérience, qui rencontre une résistance plus courageuse encore de la part des révolutionnaires locaux oscillant entre tactiques autonomistes et défense des principes socialistes. Les militants du Forum Antiprivatisation, appuyés par leurs camarades du Forum Social de Durban Thikweni et de la Campagne contre l’Exclusion du Cap, dénoncent l’alliance entre Suez, la Banque mondiale et les politiciens locaux, qu’ils qualifient de vendus.



Johannesburg est une ville difficile, particulièrement les townships noirs de Soweto, Alexandra et Orange Farm. « La ville est représentative du mauvais état de ce monde, c’est une belle illustration de développement non-durable », écrivait Agnès Sinai dans Le Monde Diplomatique en décembre dernier. »(le 31 août 2002) Plus de 20 000 manifestants défilèrent contre le Sommet Mondial pour le Développement Durable à cause des privatisations et des coupures d’eau dans les bidonvilles, et scandèrent des slogans contre le Nouveau Partenariat pour le Dévelop-pement de l’Afrique. Encouragé par Jacques Chirac, le projet du président Sud-Africain Thabo Mbeki visait à accroître la dépendance de l’Afrique vis-à-vis des capitaux occidentaux et des agences d’aide au développement.



Dix ans plus tôt, Suez débarquait en Afrique du Sud, prête à en découdre. Sa filiale Water and Sanitation South Africa bénéficiait de contrats passés avec le régime de l’Apartheid et fut la première à inaugurer la privatisation de l’eau dans trois villes

de la province d’Eastern Cape : Queenstown (1992), Stutterheim (1994) et Nkon-kobe (1995). Bien qu’elle se fît évincer de Nkonkobe pour rupture de contrat, Suez décrocha le gros lot en 2000 : l’exploitation de Johannesburg Water (JW), une Société Anonyme1, se présente comme un « produit d’appel », un contrat qui n’offre qu’un faible retour sur investissement dans un premier temps, mais qui devient

très lucratif en quelques années. Les prévisions d’exploitation pour la sous-traitance de l’eau à Johannesburg indiquaient – après impôts – une hausse des profits de 440 000 euros en 2000-2001 à 366 millions d’euros en 2008-2009.



JW achète de l’eau en masse au Lesotho Highlands Water Project, le plus grand complexe africain de retenue d’eau. Les barrages du Lesotho tirent leur triste célébrité du prestige que constituait ce projet-vitrine de l’Apartheid, financé par la Banque mondiale contre les souhaits de l’ANC en exil, et de la corruption qui y régnait en maître. La filiale construction de Suez à l’époque, Dumez, fut accusée de subornation du plus haut responsable de l’administration des barrages du Lesotho pour un montant de 72 000 euros ; mais en dépit des appels à la disqualification de Suez, celle-ci remporta le contrat de Johannesburg. Les conseillers municipaux furent envoyés à Buenos Aires pour admirer la réussite dont Suez s’enorgueillit tant, même si celle-ci s’avère un désastre financier depuis la crise économique argentine.



De retour à Johannesburg, JW devint une énorme exploitation, avec un volume annuel d’eau échangé pour un montant de 206 millions d’euros, circulant à travers 9500 km de tuyaux, 9000 km d’égouts, 86 réservoirs, 33 châteaux d’eau et 6 stations d’épuration. On compte en tout 550 000 consommateurs particuliers, commerciaux et industriels.

Le marché passé entre la ville de Johannesburg et Suez court jusqu’en 2006, date à laquelle il pourrait être renouvelé pour plusieurs décennies.

Il y eut une première opposition à la sous-traitance, mais l’action politique municipale traditionnelle et la pression des syndicats se révélèrent impuissantes. Le leader de l’ANC qui gérait la région de Soweto, le conseiller municipal Trevor Ngwane, fut renvoyé du parti en septembre 1999 pour avoir dénoncé la privatisation dans un article de presse. Il refusa de s’excuser et lors de l’élection suivante du conseil municipal, L’ANC mit tout en œuvre pour s’assurer de sa défaite.



Deux mois après l’éviction de Ngwane, 20 000 membres du SAMWU, le syndicat Sud-Africain des employés municipaux, clamèrent haut et fort « S’ils veulent la guerre, ils l’auront ! » et entamèrent une courte grève. En guise de représailles, au cours des six mois suivants, Suez menaça à intervalles réguliers d’interrompre la distribution d’eau. En décembre 2000, lors des élections municipales et juste avant le lancement de JW par Suez, le SAMWU appela à une grève de plus grande ampleur. Mais la domination d’une direction pro ANC sur les branches locales des syndicats fit capoter le mouvement.



Les appels lancés en direction du nouveau ministre de l’Eau, le communiste Ronnie Kasrils, firent également long feu. Lors d’une manifestation organisée à l’occasion d’un séminaire pro-privatisation du Sommet Mondial pour le Développement Durable qui se tenait au « Waterdome », Kasrils traita les militants de « voyous » et déclara à la foule que la position antiprivatisation était le fait d’une minorité seulement. Les tentatives de persuasion des parties prenantes, de négociations syndicales et d’appels aux représentants élus – menées assidûment de 1999 à 2002 – menèrent les militants nulle part. Combattre les privatisations allait nécessiter une action directe des groupes des townships.



La stratégie de Suez pour économiser sur la distribution d’eau



Mais peut-être Suez avait-elle eu les yeux plus gros que le ventre. Elle essaya d’introduire des stratégies avant-gardistes pour économiser de l’eau, ce qui explique peut-être sa chute dans la cité la plus politisée d’Afrique.



L’eau est d’une importance vitale pour la population pauvre des villes, étant donné les problèmes considérables de santé publique résultant de la surpopulation, des systèmes de distribution municipaux et des installations sanitaires inadaptées. Le choléra tua quatre résidents du township d’Alexandra début 2001, provoquant le déplacement brutal et forcé par la municipalité de milliers de personnes qui vivaient en bordure de rivière dans des secteurs éloignés, rappelant ainsi les pires heures de l’Apartheid. Chaque année la diarrhée tue des centaines d’enfants à Johannesburg. Le passage de la séropositivité au sida déclaré est souvent dû à une maladie bénigne liée à l’eau.

Cependant, il n’est pas dans l’intérêt de Suez de fournir suffisamment d’eau aux pauvres pour pouvoir ne serait-ce que tirer une chasse d’eau. L’entreprise préfère les VIP, à savoir les Ventilated Improved Pitlatrines2. Ce qui implique toutefois que l’excrément parte directement dans la nappe phréatique ; or Johannesburg a des sols hautement dolomitiques (poreux). En février 2001, l’insuffisance de l’infrastructure sanitaire eut pour conséquence un début de prolifération d’E. coli3 qui sema la panique jusque dans la banlieue chic de Sandton.



Plutôt que d’envisager le problème comme une menace durable pour la nappe phréatique de la région, les riches ménages et institutions de Sandton investirent dans leurs propres systèmes de purification d’eau couplés à un forage additionnel, preuve supplémentaire de la tendance des classes supérieures à se couper des problèmes socio-environnementaux plutôt qu’à les résoudre.

Une autre technique controversée, appelée « installations sanitaires de faible profondeur », fut adoptée par JW en 2002 pour les égouts. Le système utilise de faibles quantités d’eau et comptent moins sur les lois de la gravité pour emporter les excréments des toilettes jusqu’au collecteur d’égout, d’où un gain d’eau et d’argent à la fois au niveau de l’infrastructure et au niveau des coûts d’exploitation. Mais le plus extraordinaire, c’est que, dans tous les quartiers, les tuyaux sont régulièrement bouchés par les excréments, non par accident mais par défaut de conception. Ce qui nécessite alors dans chaque rue la mobilisation du « capital social » de la communauté, afin d’assurer un déblocage régulier des tuyaux. JW fournit d’ailleurs des instructions de « Procédure de Maintenance » :



« Ouvrir toutes les chambres d’inspection. Porter des gants. Retirer toutes les matières solides et les déchets des chambres d’inspection. Faire un test miroir pour chaque section de chambre à chambre. Si des déchets sont trouvés dans une section, y introduire le tube depuis la chambre d’inspection située en amont jusqu’à ce qu’il entre en contact avec ce qui fait obstruction. Barrer la sortie depuis la chambre d’inspection située en aval avec un filtre qui laisse passer l’eau mais pas les matières solides. Pousser le tube jusqu’à ce que la matière soit déplacée dans la chambre d’inspection située en aval. Porter des gants et retirer les déchets à la main. Faire couler une grande quantité d’eau à travers la section située entre les deux chambres d’inspection et vérifier le nettoyage. Répéter le test miroir. Fermer les chambres d’inspection. Les chambres d’inspection doivent être maintenues fermées en permanence sauf en cas d’opérations de nettoyage. »



Parce qu’ils ne nécessitent pas la présence de chasses d’eau dans la maison, le coût

d’installation des égouts de faible profondeur est moins élevé que celui d’un VIP et ne représente qu’un tiers de celui de W.-C. traditionnels reliés au collecteur. Ainsi JW répercute le coût des installations sanitaires sur les résidents des townships noirs à faibles revenus qui constituent un marché cible (les zones résidentielles blanches à forts revenus bénéficient d’un autre type d’installation). On peut s’attendre à ce que ce soit les femmes qui prennent en charge les problèmes de santé publique, supportent l’humiliante corvée et le temps passé à dégager les excréments des canalisations de mauvaise qualité.



Suez s’adonne aussi régulièrement aux coupures d’eau, ou certaines fois, s’en remet au Conseil Municipal pour faire le sale boulot à la place de JW. Au cours du premier trimestre 2002 (dernière information en date), on a comptabilisé plus de 90 000 coupures d’électricité et d’eau à Johannesburg. Le chef de l’opposition officielle conservatrice de la ville, Mike Moriarty, s’en est félicité : « Les coupures sont une bonne chose, mais le conseil se doit d’être impitoyable avec les gens qui ne payent pas leurs factures, ou avec ceux qui se reconnectent au réseau électrique de façon illégale. »



L’offensive la plus controversée de JW contre les résidents pauvres de Johannesburg est l’installation de « compteurs à eau prépayés ». Les compteurs à eau prépayés supposent l’achat préalable de cartes par le consommateur, permettant ainsi de prévenir le risque de coupure. Elles ont été déclarées illégales en Grande-Bretagne suite aux problèmes de santé publique survenus dans les années 90. Suez se défend en arguant du fait que 6000 litres d’eau gratuits sont ainsi fournis chaque mois, mais les militants disent que c’est au mieux la moitié de ce qui est strictement nécessaire pour survivre, en particulier dans le cas de femmes se retrouvant seules et qui sont contraintes d’héberger des pensionnaires ou dans le cas de familles frappées par le sida qui, pour des raisons d’hygiène, ont besoin de plus d’eau.



Brisez les compteurs,

et profitez de l’eau !



C’est alors qu’une résistance incroyable a vu le jour. Un article à la une du New York Times (29 mai 2003) rapportait la réaction du chef du Comité de Crise de l’Eau d’Orange Farm, Bricks Mokolo : « Brisez les compteurs, et profitez de l’eau. Le Gouvernement nous a promis que l’accès à l’eau serait un droit fondamental. Mais maintenant ils nous disent que nos droits sont à vendre ». Dans un esprit parfois qualifié d’autonomiste, le Comité de Crise, ainsi que d’autres membres affiliés au Forum Antiprivatisation de Johannesburg, font venir des plombiers des townships pour remettre en état le réseau de distribution. Ils font de même avec les électriciens des townships, qui sont souvent de jeunes gens spécialement formés pour éviter d’endommager l’infrastructure ou se blesser.



Partis d’Orange Farm, les protestations contre les compteurs prépayés se sont étendues à Soweto courant 2003. En septembre il y a eu de nombreuses arrestations dans le secteur Phiri de Soweto, parmi lesquelles celles de Ngwane, secrétaire du Forum Antiprivatisation. Les premières arrestations ont eu lieu quand les militants ont commencé à combler les fosses creusées pour accueillir les compteurs prépayés.



Dans les placards publicitaires loués dans les journaux par Johannesburg Water, on pouvait lire que Mokolo, Ngwane et leurs alliés du Forum Antiprivatisation « ne portent pas les intérêts des résidents dans leurs cœurs. Leur stratégie politique est d’empêcher les gens de Soweto d’avoir accès à l’eau en menaçant les ouvriers, en saccageant les conduites et en empêchant les camions d’apporter leurs chargements. Ils perturbent les réunions d’information publiques et refusent aux gens le droit d’accès à l’information ».



En réalité, JW refusait alors l’accès à l’information concernant le projet pilote d’Orange Farm au nom de la confidentialité commerciale, ce qui a conduit l’Institut Pour la Liberté d’Expression (FXI4) à engager des poursuites en justice fondées sur la Loi d’Accès à l’Information5.



En attendant, les masses pauvres se voient toujours refuser les services de distribution d’eau. Sur à peu près un million de personnes vivant dans des installations de fortune, 65% utilisent les colonnes d’alimentations municipales (situées hors de leur propre domicile ou de leur cour), 14% utilisent la colonne d’alimentation de la cour et 20% s’en remettent aux camions-citernes d’eau. Sur le plan sanitaire, 52% utilisent des fosses qu’ils creusent eux-mêmes, 45% utilisent des toilettes chimiques et 3% des blocs sanitaires municipaux ou des toilettes municipales équipées de chasses d’eau.



Le maintien de normes aussi basses, bien longtemps après que l’Afrique du Sud a été libérée en 1994, s’explique par un souci d’économie financière. Les militants veulent faire reconnaître l’accès à l’eau comme un des droits fondamentaux de l’homme, et si sa conquête passe par la destruction des compteurs prépayés, cela épargnera à la société des dommages bien plus importants à moyen terme en réduisant les risques de santé publique, en améliorant l’égalité des sexes, en protégeant l’environnement et en encourageant le développement économique local. Mais bien sûr, les actionnaires parisiens ne sont en aucune manière sensibles à tous ces facteurs.

Les mouvements protestataires et les critiques théoriques des politiques néolibérales de l’eau se renforcent mutuellement, non seulement en Afrique du Sud mais au sein des mouvements sociaux à travers le monde. Cependant, les militants comme Ngwane admettent que cette protestation grandissante doit également être canalisée par une coalition organisée à plus grande échelle, prenant en comptel les forces progressistes et démocratiques.

Ainsi, après les mouvements de protestation au milieu de l’année 2003 à Soweto, le Collectif de l’Eau (Water Caucus) s’est unifié pour soutenir les militants des townships diabolisés à la fois par le ministre ANC Kasrils et par JW. Dans d’autres pays africains, où les conditions socio-économiques sont bien pires mais où l’organisation et la prise de conscience (et la liberté de manifestation) sont aussi moins avancées, les militants sud-africains se joignent à des groupes comme ACCRA, la Campagne Antiprivati-sation lancée au Ghana, et le Forum Social Africain, pour contester les stratégies néolibérales si prégnantes dans le secteur de l’eau. Les Sud-Africains sont associés à des luttes similaires qui vont de Cochabamba en Bolivie jusqu’à Detroit aux Etats-Unis.



Ngwane reconnaît les mérites de l’action directe autonomiste mais insiste sur la nécessité de rechercher une stratégie plus élargie : « Nous risquons de nous noyer sous notre propre militantisme si, en favorisant les actions militantes à court terme, nous ne parvenons pas à développer des projets politiques à long terme. La méthode marxiste

qui consiste à faire la distinction entre demandes immédiates, démocratiques et transitionnelles peut être utilisée comme antidote à la maladie du militantisme pur et dur. Marx nous a appris que notre but dans la prise en compte des problèmes urgents est de démontrer le pouvoir de l’action collective et le besoin de combattre et de renverser le système capitaliste. En l’absence de telles perspectives, nous risquons des phénomènes de cooptation lorsque l’ennemi accède à nos demandes, comme il le fit en 2002 au moment où nous avons stoppé les coupures d’électricité à Soweto ; ou bien la démoralisation et la lassitude peuvent nous menacer quand l’ennemi refuse de transiger, quand les gens voient que leurs efforts restent vains ».



Suez devrait être habituée à ce type de résistance car, un peu partout dans le monde, la gigantesque compagnie des eaux est confrontée à d’autres difficultés. A Atlanta, où se trouve le plus grand service des eaux sous-traitées des Etats-Unis, Suez s’est vu remercier. Elle a laissé Manille et Jakarta en proie à des difficultés financières. En Argentine, la situation est désespérée en raison des pressions du Fonds monétaire international sur le gouvernement Kirshner pour qu’il augmente les prix de la distribution. Comme l’a fait observer le journaliste du British Observer Nick Mathiason, à l’issue du Forum Mondial sur l’Eau de Kyoto en Mars 2003, « Suez réduit aujourd’hui d’un tiers ses risques financiers dans les pays en voie de développement. Elle avait déjà prévu de réduire ses coûts de 340 millions d’euros cette année et de 68 autres l’année prochaine. Elle envisage maintenant de faire des coupes encore plus sombres. »



Les habitants de Soweto s’unissent contre Suez, et la guerre des eaux de Johannesburg n’est pas prête de s’arrêter. Il sera bientôt temps pour leurs alliés français de faire preuve de solidarité en manifestant à nouveau contre la répression des militants devant le Consulat d’Afrique du Sud à Paris, et en s’attaquant également directement à Suez, Vivendi, Saur et aux autres entreprises qui sucent le Sud jusqu’à la moelle. Agissements d’autant plus criminels quand on sait qu’ils affectent un si grand nombre de personnes – voire la société dans son entier – qui n’ont simplement pas les moyens de se payer de l’eau privatisée.

(1) En anglais, « company with limited liability », littéralement « une société par actions à responsabilité limitée ».
(2) Littéralement : fosses à latrines, améliorées et ventilées.
(3) E.coli, pour colibacille, entérobactérie parfois à l’origine de diarrhées ou de dysenteries.
(4) http://fxi.org.za/about.htm
(5) Access to Information Act, voté en 2000.

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